Fin novembre, l’OZP* présentait une partie des résultats de l’enquête menée au printemps sur l’évolution qu’a connu l’éducation prioritaire depuis la refondation de 2014. Elle remplaçait ainsi un ministre qui n’a pas jugé utile de mettre en œuvre une évaluation pourtant inscrite dans les textes.
Nombre d’entre eux regrettent la disparition des PDMQDC** qui permettaient un croisement des regards lors de la co-intervention. L’interdegrés est également mis en avant lorsque le réseau le rend vivant à travers des défis, des semaines des sciences, de jardins partagés ou d’expositions. Malheureusement, la verticalité du pilotage peut crisper les équipes et mettre en porte-à-faux les coordonnateurs.
Pour 80 % des répondants, il y a une nette amélioration dans la coopération avec les parents lorsque le plan vigipirate ne rend pas impossible leur présence dans les établissements. L’importance de la coéducation est soulignée ainsi que le respect mutuel. De plus, les enseignants ressentent le besoin d’ accompagner les familles pour qu’elles comprennent les parcours scolaires de leurs enfants et qu’elles maîtrisent les codes de l’école.
- Axe 1: Garantir l’acquisition du « lire, écrire, parler » et enseigner plus explicitement
- Axe 2 : Conjuguer « bienveillance » et « exigence »
- Axe 3 : Coopérer utilement avec les parents et les partenaires
- Axe 4 : Favoriser le travail collectif de l’équipe éducative
- Axe 5 : Accueillir, accompagner, soutenir et former les personnels
- Axe 6 : Renforcer le pilotage et l’animation du réseau
Le SE-Unsa considère que la politique de l’EP doit continuer et se développer. Les enseignants doivent être formés et accompagnés afin qu’ils soient en mesure d’exercer dans les meilleures conditions possibles. La recherche de la mixité sociale et scolaire doit être un levier plus utilisé pour que les inégalités diminuent. Ce levier ne peut être actionné par la seule Éducation nationale. Des politiques interministérielles et locales doivent soutenir cet objectif.