Aujourd’hui, entre 250 000 et 300 000 enfants combattent dans le monde. Ces enfants soldats existent principalement en Afrique et en Asie mais on en trouve également en Amérique du Sud ou en Europe. Leur recrutement commence dès l’âge de 10 ans. De nombreux pays luttent contre cette exploitation de la jeunesse et les dégâts psychologiques qu’elle engendre.
Le 12 février 2007, la conférence de Paris a acté la libération des enfants de la guerre. 110 États dont la France ont depuis endossé les engagements et principes adoptés lors de cette conférence. Le 12 février est désormais la journée internationale des enfants soldats.
Les enfants et la guerre
Conflit russo-ukrainien
Les enfants soldats existent également en Europe. La jeunesse russe, âgée de 7 à 25 ans, qui n’a connu que Vladimir Poutine pour président a été façonnée à son image via des clubs patriotiques où le maniement des armes se mêle à un discours de haine envers l’occident. Ils forment l’armée des jeunes (Younarmia) qui définit ainsi ses objectifs : « Éduquer la jeunesse à partir de 8 ans dans un esprit patriotique, leur enseigner l’héritage militaire de la patrie, développer leur esprit collectiviste et les principes moraux propres au peuple russe, motiver et préparer les jeunes gens à effectuer leur service militaire. » Créée en 2016, Younarmia comptait déjà 500 000 enfants dans ses rangs en 2019. Disparus depuis 1990, des cours de préparation militaire seraient remis en place à la rentrée 2023 dans des classes d’âges équivalentes à notre collège.