En propos introductif et suite à nos alertes lors du CSA SD de la veille, Mme la DASEN a fait remonter la surcharge de travail des directeurs et directrices d’école mais aussi les difficultés liées à l’école inclusive et la désorganisation dans la préparation de rentrée pour gérer les notifications MDPH qui arrivent durant l’été.

Approbation du PV du 14 mars : unanimité.

 

Renouvellement DDEN : approbation à l’unanimité.

 

Mesure d’ajustement : le transfert de la classe de Beaussac à l’école de Mareuil bourg. Pour rappel, pas de moyen en réserve suite aux instances de carte scolaire de mars.

Vote : 6 ABSTENTION (FSU)/ 10 POUR (UNSA, FO et élus)

 

Concernant le premier degré, des écoles sont en tension avec des effectifs trop élevés et la DSDEN a choisi de les aider en positionnant à l’année un remplaçant.

C’est le cas pour Eymet, Chancelade maternelle, Douville en maternelle (en REP), Cubjac (BD à mi-temps).

Mr l’ADASEN fait une précision sur le premier degré : cette année 40 classes ont moins de 15 élèves en Dordogne hors REP. Une grande disparité entre des classes à 7 élèves et d’autres à 28.

 

Concernant le second degré : le travail se fait en lien avec le rectorat car il y a des BMP (bloc mobile provisoire) qui ne sont pas pourvus (90% des BMP pourvus), notamment en sciences physiques, lettres et espagnol.

Il faut aussi trouver des suppléances, à ce jour, 30% des suppléances sont à pourvoir.

Une alerte a été adressée au rectorat pour la coordo ULIS de Thiviers et des postes de SEGPA.

 

Intervention conseil départemental pour appuyer sur les propos des organisations syndicales sur l’état de l’école inclusive qui est au bord de la rupture. Tout le monde est en souffrance y compris les personnels du périscolaire. L’EN n’est pas à la hauteur.

Les répresentants des maires ruraux donnent l’exemple d’un élève qui la veille a envoyé une chaise sur son enseignante, jeune débutante et seule dans sa classe faute du recrutement d’un AESH.

 

DASEN : un travail est engagé avec la MDPH car les notifications ne cessent d’augmenter. De plus en plus d’élèves sans place en ESMS donc travail avec l’ARS. De plus en plus d’élèves avec des troubles du comportement qui vivent dans un climat familial complexe voire parfois violent et où la notification MDPH n’est pas la solution. Il faut des soins psychiatriques mais les CMP sont débordés. Les services sociaux du département manquent d’éducateurs. Il y a aussi la problématique des familles mobiles qui fuient les services sociaux.

Il va y avoir un séminaire départemental auquel seront invités les élus sur la relation école/famille.

On réaborde le manque d’AESH et la nécessité pour les services de traiter les notifications individuelles en priorité car opposables par les familles.

 

Le SE UNSA intervient sur la nécessité de détecter bien avant la maternelle car le cheminement vers la prise en charge est long.

La DASEN répond qu’une discussion existe avec la PMI.


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