Au départ, le projet semblait grandiose : les élèves apprendraient une LV avec des casques de réalité virtuelle, la dimension internationale était assuré par un partenariat avec des enseignants basés en Allemagne, et des centaines de milliers d'euros étaient investis pour sa réussite.
C’est ainsi que le projet APLIM (Apprentissage d’une langue vivante étrangère par immersion) a été présenté il y a quasiment 2 ans. Après une enquête poussée, Mediapart a dénoncé le fiasco toulousain en utilisant des mots forts :
- souffrance des personnels
- captage de crédits par l’Université
- dysfonctionnements nombreux
- surcharge de travail importante
- fatigue morale et mentale / management à marche forcée
- démissions multiples parmi les enseignants et dans les services
- coût exorbitant du projet, etc
Selon Médiapart, un rapport interne conclut : « PROJET ANXIOGÈNE, COÛTEUX ET AUX OBJECTIFS DÉSORMAIS ILLISIBLES POUR L’ENSEMBLE DES ACTEURS. DEMANDE L’ARRÊT FINANCIER IMMÉDIAT DU PROJET AFIN DE BASCULER LES RESSOURCES HUMAINES ETF INANCIÈRES SUR DES BESOINS RÉELS ET CONCRETS. »
Malgré ces éléments, le Rectorat de Toulouse « dresse un bilan positif de la deuxième année du projet ». Un parangon de la vision administrative consistant à positiver coûte que coûte chaque initiative de son ressort, même celles qui s’avèrent catastrophiques sur le terrain.
Retrouvez cet article de presse ci-dessous.
Médiapart / APLIM