Le SE-UNSA 35 a été saisi par une collègue, professeure des écoles depuis 2022, après une carrière de 26 années dans le secteur privé. Malgré ce parcours riche et l’expérience professionnelle acquise, son classement s’est limité au 3ᵉ échelon, comme le prévoyait la réglementation lors de sa nomination.
En 2023, une réforme est venue introduire la prise en compte des expériences professionnelles antérieures dans la reconstitution de carrière et le calcul du barème du mouvement. Une avancée indéniable, que le SE-UNSA revendiquait de longue date.
Mais cette mesure, appliquée sans effet rétroactif, pénalise fortement les collègues qui ont intégré l’Éducation nationale juste avant sa mise en œuvre.
Une situation inéquitable et démotivante
Notre collègue, âgée de 52 ans, se retrouve aujourd’hui défavorisée pour ses affectations, son mouvement intra et ses perspectives de carrière. Ses années d’expérience sont passées sous silence, contrairement aux lauréats des concours 2023 qui, eux, en bénéficient.
Cette rupture d’égalité entre collègues d’une même profession est injustifiable. Elle va à l’encontre de la reconnaissance de l’engagement de celles et ceux qui choisissent, souvent tardivement, de mettre leurs compétences au service de l’école.
Le SE-UNSA demande une régularisation
Le SE-UNSA 35 soutient la demande de notre collègue et interpelle l’administration pour que, à titre exceptionnel, les années d’expérience professionnelle antérieure puissent être valorisées dans le barème du mouvement intra et prises en compte pour l’avancement et la titularisation.
Il en va de l’équité entre enseignants et de la reconnaissance indispensable des parcours professionnels.
Le SE-UNSA continuera à porter cette revendication auprès du ministère pour que tous les personnels issus d’une reconversion bénéficient d’une juste prise en compte de leur expérience.
Si vous aussi vous vous sentez floués par cette réforme, contactez-nous : 35@se-unsa.org