Ces réunions qui jalonneront l’année scolaire ont pour objectif de permettre des échanges réguliers entre le DASEN et les représentants des personnels sur des sujets qui concernent l’actualité de notre département. Elles sont principalement accès autour des personnels, les CAP ayant disparu, les échanges sur ces sujets sont plus difficiles.
L’UNSA est favorable à ces échanges qui ne peuvent qu’être bénéfiques. Elle invite les personnels à nous interpeler sur des sujets de leur choix pour que nous puissions les porter si nécessaire lors de ces réunions.
10% de rémunération déduits du salaire dès le 2e jour d’arrêt maladie ordinaire.
Depuis le 1er mars 2025, les modalités de maintien de la rémunération en cas de congé maladie pour les agents de l’État ont été profondément modifiées. Désormais, la rémunération n’est maintenue qu’à hauteur de 90 % à compter du deuxième jour d’un congé maladie ordinaire (le premier jour restant retenu au titre du jour de carence), et ce, pendant les trois premiers mois d’arrêt.
L’UNSA s’oppose à cette réforme inique et continue d’œuvrer auprès du ministère de la Fonction publique pour obtenir son annulation.
L’UNSA est intervenue auprès du DASEN pour dénoncer sa mise en œuvre. En effet, suite à des difficultés rencontrées par le ministère des Finances, nous venons d’apprendre que la régularisation du trop perçu des personnels enseignants, AESH, AED qui seraient concernés sur la période du 1er mars au 30 septembre se ferait sur les paies de novembre et de janvier. Pour le mois d’octobre, le retrait serait déjà effectif.
L’UNSA a fait part de sa vive inquiétude pour les personnels, notamment les plus précaires, qui pourraient voir des retraits de salaire importants.
Nos demandes :
- prévenir les personnels concernés
- échelonner les retraits de salaire si ceux-ci sont conséquents.
L’administration a répondu que lors d’une réunion académique portant sur ce sujet, le recteur a émis le souhait que le retrait soit plafonné à 10% du salaire ce qui reviendrait à un échelonnement.
La DSDEN 28 n’a la main que sur les enseignants du 1er degré.
La Secrétaire générale va tenter de mettre en œuvre cette préconisation en lien avec le service payeur, si cela est possible. Elle a pris bonne note de notre requête de prévenance des personnels impactés et fera ce qui lui est possible.
Les gestions des AESH, AED et des enseignants du 2nd degré se fait au niveau académique. L’UNSA 28 s’appuiera sur ses représentants académiques pour porter les mêmes demandes auprès du rectorat.
L’UNSA 28 reste disponible pour vous accompagner face à cette décision profondément injuste : 06.87.90.76.83 // 28@se-unsa.org.
Lire notre article national : https://www.se-unsa.org/2025/10/10-de-remuneration-et-preleves-plus-de-6-mois-plus-tard-cest-honteux/
2) Demandes d’autorisation d’absence :
Les organisations syndicales sont intervenues pour rappeler que les demandes d’autorisation d’absence pour RDV médicaux relèvent de la convenance personnelle. Or, dans notre département, l’état de la médecine ne permet pas de choisir les dates des RDV. Une demande de souplesse est demandée.
La Secrétaire générale a rédigé un document rappelant le cadre des demandes d’autorisation d’absence, document qui devrait être communiqué rapidement.
Le DASEN entend le besoin de souplesse pour certaines situations personnelles complexes.
En cas de refus, n’hésitez pas à nous contacter : 28@se-unsa.org
L’UNSA rappelle l’importance de joindre un document explicatif pour accompagner la demande d’autorisation d’absence pour convenance personnelle ce qui permet au supérieur hiérarchique d’avoir connaissance de tous les éléments avant d’apporter une réponse.
Un rappel a été fait quant aux formations syndicales. La loi autorise à 12 jours/an. La demande d’autorisation d’absence ne nécessite pas de justificatif, une attestation de présence est remise à l’issue de la formation. Tout refus de l’administration doit être motivé. En cas de difficultés, nous pouvons intervenir auprès des services concernés.
3) AESH : Entretiens professionnels :
Ces derniers doivent se dérouler à l’issue de la première année de recrutement et être renouvelés tous les 3 ans. Ils doivent être menés par les IEN dans le 1er degré. Parfois il est demandé aux directeurs d’apporter leur regard ce qui peut s’entendre car ils sont régulièrement en contact avec les AESH de leurs écoles. Pour autant, les entretiens restent de la responsabilité des IEN.
Dans notre département, certaines pratiques demeurent et questionnent. Il est parfois demandé aux écoles de remplir un document bilan concernant les AESH. Ce document serait issu du SEI. Ce dernier peut être utilisé à l’occasion d’entretiens avec le SEI.
Les organisations syndicales ont rappelé qu’un tel document ne répondait pas à la loi qui prévoit un document officiel.
L’IA-Adjoint va interroger le SEI à ce sujet.
Pour toute information ou si vous souhaitez nous faire remonter des situations : 06.87.90.76.83 // 28se-unsa.org
Vos représentantes : Marie Jaupitre et Olivia Moulin