Le CDEN de repli se tenait le mardi 25 novembre.
Le premier n’avait pas pu se tenir en raison, une nouvelle fois, de l’absence du syndicat majoritaire en Creuse qui avait choisi de le boycotter. Nous regrettons ce choix d’être constamment dans l’opposition car il ferme toutes les portes au dialogue et à la construction de solutions pour nos collègues.
Rappelons que le CDEN est la seule instance qui se tient en présence de la préfecture et des élus territoriaux, comment espérer un quelconque changement dans nos territoires en instrumentalisant systématiquement les instances réglementaires.
Vous trouverez en documents liés les chiffres concernant l’évolution des effectifs du premier et du second degré, les DGH pour les collèges et les lycées ainsi que les chiffres de l’instruction à domicile.
Nous avons remercié les services pour la précision des chiffres et éléments donnés, et demandé à ce que toute situation de fermeture lors de la carte scolaire à venir fasse l’objet d’un suivi précis, systématique et accompagné.
Nous avons pris la parole pour demander qu’au regard de la baisse démographique et des craintes sur le budget de l’Etat, la préfecture propose en urgence de nouveaux temps d’échanges entre les élus, les personnels et les usagers pour ne pas subir la carte scolaire mais bien l’anticiper au mieux dans l’intérêt de nos élèves et de tous les personnels.
Nous avons également partagé nos inquiétudes sur les RASED, sur les dispositifs ULIS, SEGPA, sur le GRETA Creuse qui est dans une situation très compliquée.
Nous avons rappelé que si les personnels de l’éducation aimaient leur métier, ils étaient cependant de plus en plus nombreux à être confrontés à des situations parfois sans solution.
Nous avons insisté sur la nécessité de penser enfin le parcours de nos jeunes dans toute sa complexité et toutes ses dimensions, de la maternelle au lycée, sur les temps scolaires et périscolaires.
Vous trouverez notre déclaration en pièce jointe également.