Ce groupe de travail, réuni en préparation du Conseil Académique (CAEOC) du 19 décembre, a rassemblé l’administration (IEN, IPR, conseillers pédagogiques), la Région Occitanie, les associations partenaires (Ensenhar, Oc Bi, Parlem, Fédération des Calendreta) ainsi que les organisations syndicales .
L’ordre du jour portait sur l’état des lieux de l’enseignement de l’occitan dans notre département, la présentation de la nouvelle convention cadre et les perspectives de déploiement.
Le SE-UNSA a d’abord déploré que les heures de concertation et de traduction ne soient ni rémunérées ni déduites des obligations de service.
L’administration a répondu en évoquant la possibilité d’intégrer ces temps aux futures formations en « constellations » et s’est engagée à réfléchir à la valorisation de cet investissement.
Sur le plan organisationnel, le SE-UNSA a alerté sur la complexité des emplois du temps bilingues et le risque que l’ajout de décloisonnements ne fragilise les équipes. La hiérarchie a rassuré en précisant que ces dispositifs restaient des perspectives envisageables selon les dynamiques locales, et non des mesures imposées.
Interrogée sur le nombre de postes prévisionnels, l’administration a indiqué ne pas avoir de chiffres précis, les ouvertures se dessinant au fur et à mesure selon les effectifs élèves et les mouvements de personnel.
Enfin, le SE-UNSA a demandé un retour sur les résultats des évaluations nationales des élèves occitans. L’administration a jugé la demande pertinente pour appuyer le plan départemental et a promis de s’en occuper, malgré la complexité du recueil des données.