Les résultats du mouvement inter sont tombés le 14 mars dernier. Alors que le ministère se vante que les taux de mutation dans le 1er et le 2d degrés augmentent, dans le détail, la mobilité géographique pour nos professions reste un problème ! Pourtant, le SE-Unsa ne cesse de le dire, elle est un facteur déterminant dans l’attractivité des métiers, que l’on exerce déjà ou que l’on se destine à exercer. Il est urgent de réécrire en profondeur les LDG Mobilité de façon à sortir de la sclérose et donner une nécessaire bouffée d’oxygène aux perspectives de parcours de chaque personnel.
Des résultats contrastés
- Dans le 1er degré
- Dans le 2d degré
Dans le 2d degré, les chiffres sont légèrement plus encourageants que les années précédentes. Le nombre de participants reste stable : 13 661 demandes ont été effectuées par des enseignants titulaires, participants non obligatoires au mouvement. Ils étaient 13 642 en 2024. Chez les stagiaires, participants obligatoires, on recense 9 379 demandes contre 9 269 en 2024.
Le taux de mutation des titulaires augmente de 2 points, soit 44,27 % contre 42,20 % en 2024. Il en est de même pour les stagiaires qui voient leur taux de mutation sur vœu 1 passé de 53,4 % à 55,2 %. Comme dans le 1er degré, il n’y a pas de quoi pavoiser quand on sait que ce taux de mutation reste en deçà de la moyenne des 10 dernières années.
Mobilité géographique : il est urgent d’agir !
- faire évoluer les barèmes pour les mettre plus en phase avec la réalité des vies des personnels d’aujourd’hui, en se basant sur des simulations pluriannuelles pour ne pas créer de déséquilibre ;
- permettre à chaque collègue qui entre dans le métier une meilleure projection sur ses premières années en valorisant mieux l’affectation sur certains territoires de plus en plus « fuis » ;
- améliorer la mobilité vers les territoires d’outre-mer pour les personnels et leur famille qui y sont nés et/ou y ont construit leur vie.