Lire ci dessous la déclaration Unsa Education à ce CDEN du 8 juillet, présidé par Mme la DASEN en l’absence de Mme la Préfète.

L’instance portait sur les ajustements d’horaires des écoles, en fonction dse transports scolaires par exemple. 

Il y a été aussi question du rôle des DDEN , une mission qui recrute ! 

Pour toute question, contactez-nous 88@se-unsa.org

Déclaration préalable de l’UNSA Education

CDEN du 8 juillet 2024 

 

Mesdames et messieurs les membres du CDEN, 

Nous sommes réunis aujourd’hui pour notre dernier CDEN de l’année scolaire.

A l’UNSA Education, nous constatons que les mesures de cartes scolaires, avec les fermetures de classes surtout dans le premier degré, vont, dans notre département, encore impacter défavorablement le travail des équipes alors que, dans le même temps, les conditions d’exercice se détériorant, beaucoup de collègues nous font part de leur désarroi face à certains élèves qui ont des problèmes de comportement de plus en plus sévères et pour qui il manque des aides, assistantes sociales, Rased, Psychologues scolaires mais aussi orthophonistes ou ophtalmologistes…

Dans de nombreux secteurs vosgiens, nous déplorons une démographie en chute libre depuis de nombreuses années, liée à une perte d’attractivité de certains territoires en proie à des difficultés économiques. En effet, dans notre région Grand Est, tous les territoires ne se ressemblent pas et les Vosges se situent hors de l’axe urbanisé et attractif, qui va de Nancy jusqu’aux frontières du Luxembourg.
A ces difficultés économiques s’ajoutent aussi des difficultés sociales et une grande paupérisation. Le sentiment d’abandon partagé par de nombreuses familles, notamment dans les secteurs ruraux, nous alerte sur l’éloignement des services et des aides à la personne en général sur ces territoires, qui ont besoin de social et de médical. Bénéficier de tous les services publics, de l’accès aux soins de proximité et de qualité, d’une politique sociale puissante, de la sécurité, de schémas de transports adaptés et écologiques, d’un accès facilité à la culture,  aidera aussi à faire reculer le sentiment d’abandon et facilitera donc notre tâche pour convaincre que l’on peut vivre ensemble en harmonie et dans la paix.

La bataille pour le social, l’écologie et la justice sociale est une urgence absolue. 

Tous ensemble, nous devons être vigilants et ne pas accentuer ces inégalités en privant l’école des moyens nécessaires à son bon fonctionnement, car cela alimente les attitudes extrêmes qui nous éloignent un peu plus chaque jour du consensus démocratique et républicain : celui de la pluralité, du vivre ensemble et du respect des différences, valeurs fondamentales de notre Ecole publique et laïque.

Je vous remercie de votre attention.

 


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