Nous avons siégé pour l’UNSA EDUCATION le 4 novembre au Comité Social spécifique à la formation. Il nous a été présenté comme étant un temps d’échange. Ce comité social a le mérite d’exister mais il arrive trop tard à notre sens.
En effet près de 70 % des enseignant.es estiment que les formations actuelles ne leur sont pas utiles. Près de 50 % des agent.es de l’Education Nationale du département n’ont pas eu accès sur les 3 dernières années à une formation.
La réunion s’est déroulée durant 3 heures et a permis de balayer les différentes possibilités de formations. Mais nous n’avons pas eu tous les documents en amont. Un power point nous a été présenté avec une multitude de données chiffrées (nombre de personnes parties en formation, nombre de titulaires remplaçants…)
Pour l’année 2025-2026 : quelques informations :
Formation des nouveaux enseignant.es : 140 M1 47M2A. Accueil cette année une première journée en juillet des stagiaires : a été très apprécié. Une autre journée en août.
Problématique des professeur.es des Ecoles qui se retrouvent en formation sans qu’on leur ait demandé leur avis, afin qu’un M2A puisse le remplacer. Réponse : problématique de contrainte géographique (déplacements et finances des M2A). Consigne a été donnée aux IEN de communiquer encore plus de manière explicite. Il est contre-productif d’envoyer un.e professeur.e en formation de force.
Animations pédagogiques Premier degré : il existe une deuxième phase d’inscription cette année. Les modules sont restés les mêmes, car les enseignant.es qui étaient en constellation, ne pouvaient pas choisir des formations qui les auraient intéressé.es. Cela permet donc de se projeter sur l’année d’après.
Les CPC seront formés sur EVAR.
L’inclusion ne fait pas partie des formations, car l’administration estime qu’il est plus efficace de s’adresser à l’école qui rencontre des difficultés, et non pas aux enseignant.es de toutes les écoles.
La campagne concernant le CPF (compte personnel de formation) débutera en février 2026 pour la rentrée prochaine.
Nos questions , leurs réponses :
1) Pouvons-nous avoir un temps de travail avant ce CSA, qui ne fait qu’acter des plans de formations et des inscriptions échues à la date de ce CSA ? En effet, les collègues sont en demande de formations. Les formations ne correspondent pas ou peu à leurs besoins sur le terrain (l’urgence est l’inclusion). Selon le code de l’Education, la formation est obligatoire mais le contenu est à la discrétion des collègues. Cette impossibilité de choisir les thèmes, participe à la dégradation de la qualité de vie et des conditions de travail. Nous souhaiterions donc discuter des possibles avant, dans le cadre du dialogue social.
Réponse : c’est un cadrage national. Un GT serait compliqué. Des échanges sont possibles en audience, on reste à l’écoute.
2) Des collègues à temps partiel les années précédentes avaient obligation de suivre les 18h quand ils, elles étaient inscrit·es sur des constellations, en enlevant les heures effectuées en plus, sur les animations pédagogiques de l’année suivante. Lors d’une audience SE UNSA en fin d’année dernière, nous vous avions demandé de faire cesser cette obligation, car les animations pédagogiques sont sur une année scolaire et les collègues ne connaissent pas leur quotité de travail d’une année sur l’autre ; vous aviez répondu positivement. Pouvez-vous nous confirmer que cette façon de procéder n’est plus d’actualité ?
C Réponse : les enseignant.es à temps partiel peuvent effectuer la totalité des animations pédagogiques, mais cela doit rester leur volonté. Si ce n’est pas le cas, il faudra nous prévenir.
3) La différence entre les collègues qui travaillent à 4 jours et celles et ceux qui travaillent à 4,5 jours dégrade encore une fois la Qualité de Vie et les conditions de Travail. Les collègues à 4,5 jours ont une journée complète de présence (devant élèves le matin, et en animation pédagogique l’après-midi) et reprennent le jeudi sans avoir eu de temps de pause, en ayant un surcoût de garde d’enfant, en devant préparer la classe sur d’autres temps que ce mercredi après-midi. Nous souhaiterions, dans le cadre d’un temps de travail, pouvoir aborder ce point, avec, pour objectif, une amélioration de la QVCT.
Réponses : OUI, nous sommes favorables.