L’enseignement des langues régionales connaîtrait une baisse de fréquentation des élèves. Celle-ci est clairement observée dans les enseignements de langues régionales en lycée – très pénalisés par la réforme comme l’ensemble des options – et préfigure la baisse des étudiants fréquentant ces filières dans l’enseignement supérieur. Le risque a été identifié par les promoteurs des langues régionales, notamment ceux qui pilotent les établissements d’enseignement privé de type Diwan en breton, Calandretas en occitan, Bressoles en catalan, Ikastolak en basque, etc.
Le SE-Unsa reconnaît l’importance patrimoniale et culturelle des langues régionales. Toutefois, cette loi impose de telles exigences à l’École publique, qu’on peut se demander si son objectif réel ne consiste pas à consolider les filières d’enseignement privé en « sécurisant » leurs financements par les collectivités.