Les écoles ont été destinataires d’un email concernant la journée de solidarité avec le cadrage de l’organisation de cette année 2025-2026.
Rappelons que dans le département il n’y avait pas eu de cadrage spécifique depuis plusieurs années. Cet email, seulement 9 jours avant l’échéance du 17 septembre, surprend donc d’autant plus et les collègues nous alertent sur la difficulté à s’organiser pour assister à un temps de travail programmé le mercredi 17 septembre matin (garde d’enfants, rendez-vous médicaux…).
Nous avons décrit au DASEN afin de demander :
– Pour cette année, un examen bienveillant des demandes d’autorisation d’absence pour ces collègues qui seront dans l’impossibilité d’être présent·e·s sur cette demi-journée au calendrier tardif.
– Pour l’année scolaire prochaine, que leurs dates soient communiquées avant la rentrée de septembre et que le temps correspondant à cette journée soit utilisé selon l’organisation et la thématique proposées par les équipes enseignantes.
Nous ne contestons pas le principe de cette journée, inscrite dans la loi, et nous comprenons bien l’enjeu de formation. Mais ces temps de travail doivent faire l’objet de concertation et d’anticipation. Nous croyons fermement que votre participation active dans l’organisation de ces journées est essentielle pour leur réussite.
C’est aussi l’occasion de faire un point sur les textes …Nombreux sont les enseignants qui confondent la journée de solidarité et la deuxième journée de pré-rentrée. Le SE-Unsa fait le point pour vous informer sur le cadre réglementaire.
Vous avez dit « journée de solidarité » ?
Suite à la canicule de 2003, une journée supplémentaire de travail est imposée pour financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. Elle est dénommée journée de solidarité et est fixée pour les fonctionnaires de l’Education Nationale, par l’arrêté du 4 novembre 2005.
D’abord positionnée, de manière obligatoire, le jour du lundi de Pentecôte, son placement a ensuite été assoupli.
Aujourd’hui, il s’agit d’une journée, le cas échéant fractionnée en deux demi-journées, qui est consacrée, hors temps scolaire, à la concertation sur le projet d’école. Sa date est déterminée par l’IEN après consultation du conseil des maîtres.
Existe-t-il une 2ème journée de pré-rentrée ?
Jusqu’en 2017, il y avait 2 jours de pré-rentrée. Mais depuis, la deuxième journée a été remplacée par deux demi-journées qui peuvent être placées n’importe quand dans l’année.
Il est fait référence à ces deux demi-journées dans l’arrêté du 7 décembre 2022 fixant le calendrier scolaire des années 2023-2024, 2024-2025 et 2025-2026.
Il est écrit, à la toute fin des calendriers :
« Pour les enseignants, deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques. »
Concrètement, beaucoup d’écoles utilisent ces deux demi-journées comme une seconde journée de pré-rentrée, généralement antérieure à la journée de pré-rentrée officielle. D’autant plus que beaucoup de collègues n’attendent pas le jour de pré-rentrée pour revenir à l’école.
À savoir :
Que ce soit la journée de pré-rentrée, la journée dite de solidarité ou même l’ancienne seconde journée de prérentrée mobilisable par les autorités académiques, aucune n’est inclue dans le volume horaire des 108 heures.
Ces journées sont dûes en totalité par chaque enseignant, même s’ils sont à temps partiel, et en dehors de la présence des élèves, donc en plus des 24 heures hebdomadaires.
