Bonne nouvelle pour les agents publics contractuels : la retraite progressive est désormais accessible dès 60 ans. Publiés à l’été 2025, de nouveaux textes réglementaires abaissent l’âge d’ouverture de ce dispositif. Celui-ci permet d’aménager la fin de carrière tout en bénéficiant d’un complément de pension, venant s’ajouter au traitement perçu.
Qui peut en bénéficier ?
La retraite progressive est ouverte aux agents remplissant deux conditions cumulatives :
- Être âgé d’au moins 60 ans ou atteindre cet âge en cours d’année scolaire (pour les personnes nées entre le 1er janvier 1956 et le 31 juillet 1966).
- Justifier d’au moins 150 trimestres d’assurance tous régimes confondus (régime public et régime général inclus).
Lorsque ces conditions sont réunies, l’agent peut percevoir une fraction de sa pension de retraite, calculée au prorata du temps non travaillé, tout en poursuivant son activité professionnelle à temps réduit.
Ce dispositif n’est pas automatique : il doit faire l’objet d’une demande expresse de l’agent auprès des services compétents (nous contacter : 30@se-unsa.org ou 06.23.66.14.92).
Une opportunité concrète pour les AESH
Pour les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), dont l’activité s’exerce majoritairement à temps incomplet, la retraite progressive constitue un levier important d’amélioration des revenus en fin de carrière.
Dès lors que les conditions d’âge et de durée d’assurance sont remplies, la pension partielle peut venir compléter le salaire correspondant au temps non travaillé.
Exemple :
Un AESH employé à une quotité de 60 % peut bénéficier d’une pension progressive correspondant aux 40 % de temps non travaillé, cumulée avec sa rémunération d’activité.
Ce mécanisme permet ainsi de limiter la perte de revenus liée au temps incomplet et d’accompagner progressivement la cessation d’activité.
Décret n° 2025-681 du 15 juillet 2025 relatif à la retraite progressive dans la fonction publique.
Source officielle :
https://www.legifrance.gouv.fr