Le GT académique du 11 décembre a traité seulement du bilan des mouvements départementaux et interdépartemental 2025.
L’Unsa y a siégé à deux représentants.
Il n’est pas prévu parle rectorat de GT académique ou départementaux préparatoires aux mouvements 2026, au motif de la continuité et reconduction sans modification des LDG nationales définies pour 3 ans. Les différentes OS présentes ont unanimement demandé des GT (académique ou départementaux) en janvier/février prochain afin à tout le moins de permettre des relectures et échanges autour des rédactions des circulaires, annexes et notes de services départementales.
Dans la mesure où ces GT préparatoires pour 2026 ne sont pas à l’ordre du jour pour l’instant, il nous est demandé par OS des remontés, propositions et remarques académiques et/ou départementales. L’Unsa sera force de proposition début janvier auprès de l’administration rectorale.
En attente de confirmation officielle, l’ouverture du serveur de mouvement MVT 1D se déroulerait entre le 13 et le 24 avril 2026 pour toute l’académie. Ces dates prévisionnelles doivent être confirmées.
L’Unsa en entrée de GT a bien demandé au-delà des données chiffrées, une analyse qualitative, un avis propre un positionnement ou des commentaires de chaque département et Secrétaires Généraux des DSDEN pour chaque département. Ces constats par nos cadres ont permis dans un deuxième temps d’éclairer les débats des OS sur chaque thématique et indicateurs.
Nous mettons à disposition ci dessous les données préparatoires fournies par l’administration
1. Documents préparatoires GT Acad LDG Mobilité 2025
2. GT Acad LDG Mobilité 2025 documents complémentaires
L’analyse des tableaux ne revêt que peu d’intérêt, à part à montrer certains blocages avec un nombre parfois important de collègues maintenus sur leur poste.
Les débats ont porté sur plusieurs thèmes :
La multiplication des PAP : ils se concentrent surtout sur la fonction des direction et les normes fixées par chaque département ne nous convient pas. Les OS sont unanimes sur le sujet en s’appuyant sur l’exemple des postes de direction profilés en Ardèche. L’administration a justifié le nombre de PAP en 2025 par la création des postes PAS, la création des 3ème de CPC dans certaines circonscriptions de l’académie, le turn-over sur ces postes avec des départs en retraite des titulaires les aurait rendu un peu plus visibles en 2025.
Beaucoup d’échanges ont porté sur la question des Mesures de Carte Scolaire :
- Les OS ont pu dénoncer l’angoisse des collègues de se retrouver en MCS : le changement de règle dans certains département par l’uniformisation au plan académique doit continuer à être expliqué. En effet la personne qui endosse la mesure n’est plus pas forcément le dernier nommé dans l’école puisque l’ancienneté du poste précédent est pris en compte avec le principe de réaffectation par la MCS)
- En cas d’égalité d’ancienneté dans le poste, le barème qui départage et qui est pris en compte est bien le barème total à l’année de nomination.
- La problématique de l’équivalence de postes lors des MCS a été soulevé (par exemple la perte d’un poste d’adjoint ne permet pas pour l’instant de bonification sur les postes de TRB ou TRS)
- L’obligation du vœu mob pour les personnels MCS a été à nouveau dénoncée, Le Rectorat prétend être bloqué par une obligation technique de MVT1D et assure que ce vœu mob n’a pas servi pour affecter. L’ineptie reste totale de forcer des personnels à formuler des voeux sans aucune logique avec celle qui prévaut en cas de MCS, si possible permettre au personnel touché d’intégrer un poste au plus proche géographiquement ou dans la nature du poste perdu
La question de la communication aux agents a été évoquée :
Toujours pas de statistiques précises sur les postes obtenus ou non avec les barèmes d’obtention, elles sont demandés à nouveau par l’ensemble des OS. Cela crée toujours de la défiance que de ne pas pouvoir être au clair sur la nomination des personnels et de faire le mouvement suivant à l’aveugle. Le Rectorat a indiqué que les services produisent l’accompagnement et la pédagogie maximale avec visio-conférences et réunions par les services pour les agents et spécifiquement les stagiaires. Les OS ont demandé la communication de postes réservés ou indisponibles.
Thématique des départs en formation CAPPEI : le maintien du poste d’origine le temps de la formation, acquis du SE-Unsa, acté l’année dernière, est en place mais il y a urgence à mieux en informer les agents que l’année dernière !
Formation initiale : le rectorat est dans le flou assez inquiétant et sans information sur la mise en place statutaire et administrative pour les personnels (contractuels/étudiants/stagiaires… ???)
L’Unsa est intervenue pour demander et signifier le besoin d’une bonification médico-sociale intermédiaire entre les 10 et 80 points mais non liée à une RQTH. Le Rectorat a indiqué que les LDG nationales où cela a été supprimé ne le permettent pas.
Rapprochement de conjoint : l’administration ne peut pas quantifier ou justifier si les affectations sont dues à l’utilisation de la bonification ou non ! L’impossibilité de jauger l’efficacité de la mesure, de déterminer s’il faut en changer certains paramètres pour gagner en efficacité est assez déroutante. Nous ne pouvons pas nous contenter par exemple du fait qu’en Isère, 89% des collègues bénéficiant d’un RC soient affectés à titre définitif (sans précisions supplémentaire qui nous permettraient au moins de savoir si l’affectation a été effective sur la zone des 10 points).
Au final un GT toujours aussi frustrant par le manque de précision de l’administration et l’impuissance à donner aux agents des éléments faibles et justes pour comprendre éventuellement à leur représentants les éléments de réflexion pour corriger des effets problématiques et fluidifier l’ensemble de la machine mouvement.
Le manque de volonté de dialogue de l’administration pour 2026 est tout autant inquiétant.