Les résultats français montrent une remarquable stabilité : ils restent un peu au dessus de la moyenne de l’OCDE, comme en 2015 et sont marqués par des inégalités d’origine sociale très fortes. Le zapping politique se traduit par une impuissance flagrante.
Ce qu’est PISA
PISA tente d’identifier les facteurs de succès, facteurs exogènes, notamment le milieu social économique et culturel des familles, le cadre scolaire offert par l’établissement, et le système éducatif national, mais aussi endogènes, comme la motivation des élèves, l’estime qu’ils ont d’eux-mêmes, les stratégies d’apprentissage qu’ils mettent en œuvre.
Le contexte
Des résultats qui restent un peu au-dessus de la moyenne
Des inégalités sociales de réussite scolaire toujours aussi fortes
PISA montre les limites du zapping politique en matière d’éducation
Ce que PISA nous montre avant tout c’est qu’il n’y a pas d’évolution significative des résultats à attendre d’une politique qui change les rythmes, les programmes, donne des recommandations, modifie la formation des enseignants… très rapidement sans attendre que la mesure précédente ait eu la chance de produire des effets. On pourrait presque se réjouir que cela ne provoque pas un effondrement des résultats de nos élèves.
Pour le SE-Unsa, il est clair que notre École a plus que jamais besoin de politiques éducatives stables, centrées sur l’amélioration des résultats des élèves les plus socialement défavorisés. Cela ne passe pas par des mantras (la syllabique c’est automatique, les classes dédoublées 100 % de réussite obligatoire, le niveau remonte, les évaluations nationales c’est fantastique…) mais par une formation professionnelle de haut niveau et des conditions d’enseignement plus favorables là où les difficultés sont les plus lourdes.