Dans le cadre de la fusion des missions de remplacement (TRS/ Brigades), l’administration nous a annoncé que, malgré une volonté de garder une même organisation sur le terrain, les postes avec spécificités comme ceux des brigades REP+ n’avaient pas vocation à rester.
Même si la volonté d’envoyer les mêmes personnels dans ces écoles “dans la mesure de possible” a été indiquée, elle n’engage que la Dasen actuelle et sans aucune certitude dans le temps, nous ne savons que trop bien comment cela se traduit dans les départements qui ont effectué le même choix : non remplacement sur des journées de pondération et donc des adjoint·es faisant le choix de rester en face de leurs élèves.
Si l’objectif est d’améliorer le remplacement au niveau national, l’administration nous ayant déjà indiqué que notre département avait un “taux de remplacement très satisfaisant”, nous tenons à rappeler qu’à leur création, les brigades REP+ répondaient à un besoin spécifique qui existe toujours et ont fait preuve d’une efficacité reconnue.
Par cette pétition, la FSU-SNUipp, l’UNSA éducation et la CFDT académique Orléans-Tours tiennent à réaffirmer que les remplaçant·es brigades REP+ représentent un lien important entre l’Ecole et les familles. Qu’ils et elles sont un vecteur essentiel de la continuité pédagogique et d’un travail d’équipe indispensable. L’existence de ce dispositif est une richesse, il s’agirait donc de ne pas défaire une nouvelle fois un dispositif qui fonctionne et satisfait les collègues.
C’est pour toutes ces raisons que nous revendiquons que les collègues remplaçant·es sur les postes de brigade REP+ puissent conserver leur spécificité en devenant TZR (nouvelle dénomination) REP+ afin que le fonctionnement des écoles, la mission spécifique de ces remplaçant·es et leur rémunération ne soient pas impactés. La DSDEN devra également s’engager à ce que le fonctionnement actuel de co-gestion par les 2 circonscriptions concernées avec un emploi du temps clairement établi – puis respecté – se poursuive.