Le temps partiel à 80% est prévu pour les enseignant·es dans les textes officiels, mais le 80% hebdomadaire n’est plus possible dans les départements de l’académie de Dijon depuis plusieurs années. Dans le second degré, son octroi est facilité. L’UNSA s’engage depuis 2 ans pour sa réhabilitation dans le premier degré. Nous l’avons à nouveau revendiqué auprès de la Rectrice lors du CSA du 14 octobre 2025. A la demande de l’UNSA, une réflexion avec les DASEN va être lancée. Nous suivrons avec attention la suite de ce dossier.

Le saviez-vous ?

Le temps partiel à 80% est « sur-rémunéré » à 85.7%. Il peut s’organiser selon 2 modalités :

  • Annualisé : 4 périodes travaillées/1 période libérée.
  • Hebdomadaire : 1 jour libéré/semaine + 7 jours travaillés dans l’année (rythme à 4 jrs) ou 1 jour libéré/semaine + 3 jours travaillés dans l’année (rythme à 4,5 jrs). Il faut donc travailler 7 semaines ou 3 semaines à temps plein dans l’année selon le rythme scolaire.

Que faire de ces jours « supplémentaires » ?

Chaque département a ses spécificités et l’UNSA a des propositions à faire, adaptées à chaque réalité départementale. Le temps partiel à 80% hebdomadaire permet d’assurer des jours de remplacement à la période la plus sollicitée, de laisser partir des collègues en formation continue sur le temps scolaire, de décharger les directeurs·trices dans le rural qui n’ont pas de décharge annualisée fixe, d’assurer un renfort ponctuel auprès des équipes (lors des ESS, jour des élections de parents d’élèves…)…

Le 80% hebdomadaire, un gain pour tous et toutes !

Travailler à 80%, c’est une possibilité de « réduire » les écarts de rémunération entre femmes et hommes : on sait bien que ce sont les femmes en majorité qui demandent un temps partiel pour pouvoir allier vie professionnelle et vie personnelle.

Travailler à 80% signifie être rémunéré à 85.7%. C’est une forme de « compensation » légitime dans des temps où le pouvoir d’achat ne cesse de diminuer pour les enseignants (30% de perte en 20 ans).

Aujourd’hui, avec les constellations, le dispositif « Au cœur de la classe »… remplacer tous les titulaires dans une école à 7 ou 10 classes le même jour est un casse-tête. D’ailleurs, il sera intéressant de voir le bilan de la gestion du remplacement à l’issue de cette année pour voir dans quelle mesure le remplacement a été possible sur ces jours de formation ou pas. Nous pouvons déjà vous dire qu’il a fait défaut.

Exemple :

25 collègues travaillant à 80% hebdomadaire sur 1 semaine de 4 jours (avec 7 semaines à temps plein), créent 175 journées de remplacement

25 collègues travaillant à 80% hebdomadaire sur 1 semaine de 4,5 jours (avec 3 semaines à temps plein), créent 75 journées de remplacement

Et l’équité professionnelle ?

Depuis 2 ans, l’UNSA revendique le 80% hebdomadaire dans les instances académiques, départementales et en audiences, auprès de la Rectrice et de la Secrétaire Générale Académique pour :

  • une égalité de rémunération entre les Femmes et les Hommes comme le précise à nouveau l’axe 3 du plan académique d’action pour l’égalité professionnelle entre les F et les H 2025-2027.
  • une égalité d’accès au temps partiel à 80% hebdomadaire pour tous les enseignant·es du premier degré.

L’engagement de l’UNSA dans l’académie de Dijon

L’UNSA Education demande l’égalité des droits à l’accès au temps partiel à 80% hebdomadaire pour tous les enseignant·es du premier degré, comme il existe dans le second degré. Travailler à 80% « diminuerait » le déficit de rémunération, conséquence d’un choix dicté par la nécessité d’allier vie pro et vie perso. Il est temps de le proposer comme il existe dans de nombreuses académies, de droit et/ou sur autorisation.

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